
Un moment s’est élevé de la sphère des souvenirs d’une âme. Le souffle de l’esprit créateur nous a transportés vers les instants inoubliables où se rencontrent les témoignages d’Alban Berg et d’Anton Bruckner. La complexité de cours de sentiment exprimé a été renforcée, qui nous a laissé absorber dans un labeur en soi. Fait partie d’un program « le week-end spirituel » à la Philharmonie de Paris, 20 Octobre 2018, l’orchestre Pasdeloup sous le bâton Wolfgang Doerner a fait revivre le charisme de deux compositeurs.
Ce fut d’abord le concerto pour violon « à la mémoire d’un ange », dont Alexandra Conunova en sa gracieuse robe blanche a joué le thème au début d’oeuvre en toute souplesse. La tendresse de mélodie nous a rendu à l’atmosphère lyrique de souvenir du décès de Manon Gropius. Accueillir le destin funeste, tout a été dit avec une éloquence par la multiplication de nuance et de détour harmonique parfois très surprenant. La gravité de tonalité a bien mêlé avec l’élaboration de notes sérielle « schoenbergienne ». Chaque strate mélodieuse en sa disposition a été étalé délicatement pour se reculer, se progresser, s’intensifier vers certains enchaînements comme une rencontre quelques fois et une séparation à l’autre, en tant que le souvenir qui se répétait et s’accumulait dans plusieurs circonstances. Ci-après, rester toujours avec son violon, la soliste Conunova nous a aussi gratifiés d’une improvisation sur un air folklorique émouvant, au milieu du programme.
Tant de sentiments et d’émotions, la salle s’est ensuite encore plus enflammée pour le symphonie no. 7 de Bruckner. Les vagues thématiques et orchestrales se sont succédés sans interruption avec une puissance d’impulsions charnelles. L’agitation finale de la symphonie de Bruckner est un geste grandiose et dramatique qui n’empêche jamais l’amour éternel.
A la mémoire d’un ange – Philharmonie de Paris, le 20 Octobre 2018 à 15h.
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/concert-symphonique/19063-la-memoire-dun-ange